Lettre à Pierre-Antoine Berryer, 09 septembre 1862
- Cote de la lettre ED-MD-1862-SEPT-09-A
- Auteur Eugène DELACROIX
- Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
- Date 09 Septembre 1862
- Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
-
Éditions précédentes
-
, inédite. - Historique par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès de la librairie Les Autographes, février 1992.
- Enveloppe Non
- Nombre de pages écrites 2
- Présence d’un croquis Non
- Format in - 8°
- Dimension en cm 20,6x26,7
- Cachet de cire Non
- Nature du document Lettre Autographe Signée
- Cote musée bibliothèque LA 31631/138
- Données matérielles pliée en 3
Transcription modernisée
Champrosay ce 9 7bre 1862
Mon cher cousin,
Serez-vous bientôt à Augerville1 et ma venue vous arrangera-t-elle à l’époque que nous avons dite ? C’est à dire vers le 15 Ct 2. Vous seriez bien bon quand cette lettre vous parviendra de m’écrire un mot à ce sujet et en même temps l’heure du train qu’il faut prendre à Paris, si toutefois c’est toujours par la voiture de Fontainebleau que je puis venir3. Je me fais une grande fête de vous revoir : j’ai bien besoin de me retremper dans un peu de gaieté et de cordiales communications. Où les trouver comme auprès de vous et dans quels lieux plus agréables ? Je vous envoie vite ce mot. La poste est sur mes talons : je n’ai que le temps de vous renouveler mes plus tendres respects.
Eug. Delacroix
2 Delacroix répond à une lettre que Berryer lui avait adressée le 7 septembre (Paris, musée Eugène Delacroix, LA 31631/137) dans laquelle celui-ci lui disait ne pouvoir être à Augerville « avant la dernière semaine de septembre ». C’est donc vers le 15 octobre que Delacroix se proposait de rejoindre son cousin.
3 Avant de se rendre à Augerville, Delacroix demandait toujours à Berryer de lui préciser les horaires du train qu’il devait prendre pour ne pas rater la correspondance avec la voiture.
Transcription originale
Page 1
champrosay ce 9 7bre 1862
Mon cher cousin,
Serez vous bientôt à augerville
et ma venue vous arrangera t’elle
à l’epoque que nous avons dite ? C’est
à dire vers le 15 Ct . vous seriez
bien bon quand cette lettre vous
parviendra de m’ecrire un mot à ce
sujet et en même temps l’heure
du train qu’il faut prendre à Paris,
si toutefois c’est toujours par la
voiture de Fontainebleau que je
puis venir. Je me fais une grande
fête de vous revoir : j’ai bien besoin
de me retremper dans un peu de
gaieté et de cordiales communications.
Page 2
où les trouver comme auprès de
vous et dans quels lieux plus
agreables ? Je vous envoie vite
ce mot : la poste est sur mes
talons : je n’ai que le temps de
vous renouveller mes plus tendres
respects.
Eug Delacroix