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Biographie de LAMARTINE Alphonse de (1790-1869)

Poète et homme politique français.

Né à Mâcon (Saône-et-Loire) dans une famille royaliste, Alphonse-Marie-Louis de Prat de Lamartine reçoit une solide éducation classique puis voyage en Italie. De retour en France peu de temps avant la chute du Premier Empire, il entre au service de Louis XVIII sous la Restauration, en tant que garde du corps. Cependant, ses aspirations se portant davantage vers la littérature, il s’essaie à la tragédie et écrit des poèmes, notamment « Le Lac » en 1817. Inspiré de sa romance avec Julie Charles, ce dernier figure dans les Méditations poétiques, recueil publié en 1820. Suite au succès de l’ouvrage, paraissent la Mort de Socrate et les Nouvelles Méditations poétiques en 1823, Le Dernier chant du pèlerinage d’Harold en 1825 ou encore les Harmonies poétiques et religieuses en 1830. Reconnu comme l’une des grandes figures du Romantisme, Lamartine est élu à l’Académie française en 1829. Menant parallèlement une carrière diplomatique, il est attaché d’ambassade à Naples à partir de 1820 puis secrétaire d’ambassade à Florence à partir de 1825. Abandonnant cette activité en 1830, il se tourne vers la politique et, après deux échecs, est élu député en 1833. En 1832, Lamartine effectue un voyage au Moyen-Orient, passant notamment par la Palestine, la Syrie, le Liban et la Turquie, périple à la suite duquel il publie en 1835 Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient. Tout en poursuivant son œuvre poétique, il s’affirme comme une personnalité politique hostile à Louis-Philippe, si bien que la Révolution de 1848 le porte au poste de ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire. Après un échec cuisant aux élections présidentielles, remportées par Louis-Napoléon Bonaparte, Lamartine se consacre surtout aux lettres. Il lance notamment la revue Cours familier de littérature qui paraît jusqu’à sa mort, celle-ci survenant peu de temps avant la fin du Second Empire.

Dans son Journal, Delacroix se montre plusieurs fois très critique à l’égard de Lamartine. Ainsi, au 26 février 1849, à la suite d’un dîner chez Bixio, le peintre écrit à son sujet : « Il donne le terrible spectacle d’un homme perpétuellement mystifié. Son amour-propre […] est dans un calme parfait, au milieu de cet accord tacite de tout le monde à la considérer comme une espèce de fou. Sa grosse voix a quelque chose de peu sympathique ». Il note de même le 16 février 1850 : « Les sentiments des Méditations sont faux, aussi bien que ceux de Raphaël, du même auteur. […] C’est l’école de l’amour malade ». Malgré tout, Delacroix semble être un lecteur régulier de Lamartine, et notamment de son Cours familier de littérature (Journal, 3 septembre 1858 et 11 avril 1860).

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