Le nom de Desclaux apparaît à deux reprises dans la correspondance de Delacroix. Il pourrait s’agir, pour ces deux occurrences, de Théophile-Victor Desclaux (1808-1884), graveur né à Bordeaux, qui exposa au Salon de 1838 à 1865.

Desclaux intervient une première fois dans une lettre du 18 décembre 1851 dans laquelle Delacroix écrit à Pierre Andrieu : « Je vous donnerai la lettre pour Monsieur Desclaux ». Il est également question de Desclaux dans une lettre du 22 décembre de la même année à l’historien et écrivain Philippe de Chennevières (1820-1899), alors attaché à la direction des musées royaux. Delacroix s’était fait l’intermédiaire entre Desclaux et ce dernier pour vendre au musée une grande planche de cuivre gravée figurant le plan des ruines de Pompéi – dont Desclaux était propriétaire –, réalisé en 1826 par l’architecte Antoine Bibent (22 décembre 1851). Delacroix avait sollicité Philippe de Chennevières à ce propos dans sa lettre du 17 juillet 1851. Cette lettre avait pour premier objet d’envoyer à Chennevières la description de son plafond du Louvre que ce dernier lui avait demandée pour son « livret » sur la galerie d’Apollon (Notice historique et descriptive sur la galerie d’Apollon au Louvre, Paris : Pillet, 1851).