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Biographie de WILSON Daniel (1790-1849)

D’origine écossaise –natif de Glasgow, Daniel-David Wilson quitte sa terre natale à l’âge de 20 ans après avoir étudié la chimie pour aller travailler dans l’industrie à Dublin. Il met au point un brevet de cuisson et de raffinage du sucre et plus tard un autre brevet pour le développement de l’éclairage au gaz. En 1817, il s’installe à Londres où il est employé par Manby qui dirige dans la capitale l’usine sidérurgique Horseley fournissant en matériel la Gas Light and Coke Company. En 1819, dans le but de fournir des appareils à l’industrie naissante du gaz français, Manby et Wilson se rendent à Paris. En 1822, les deux hommes s’associent et créent les forges de Charenton, puis ouvrent en 1825 à proximité de Paris, aux Ternes, une usine à gaz pour l’éclairage public et achètent l’année suivante les fonderies du Creusot. La « Société anonyme des mines, forges et fonderies du Creusot et de Charenton » est considérée comme étant la première à avoir fourni l’éclairage au gaz à Paris (cf. Andrew Watson, « La Mort de Sardanapale. Deux éminents collectionneurs écossais du XIXe siècle : Daniel Wilson et James Duncan of Benmore », Bulletin de la Société des Amis du musée Eugène Delacroix, n°9, 2011, p. 101-108).

Daniel Wilson s’est ainsi constitué une petite fortune. Il achète ainsi un hôtel particulier rue de la Tour-d’Auvergne à Paris et plus tard le château d’Ecoublay à Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne). Dès les années 20, il acquiert dans les ventes publiques des tableaux anciens et modernes.

Les premières relations attestées entre Delacroix et les Wilson datent de 1843 : son épouse lui adresse une lettre dans laquelle elle lui révèle leur vive admiration et où elle lui rappelle sa promesse faite de leur montrer le « beau tableau de Sardanapale » (Paris, Bibliothèque centrale des musées nationaux, fonds Piron, inv. 507 (2) fol. 91). Il semble qu’ils en fassent l’acquisition dans les années 1845-1846 et le tableau fut installé finalement dans une aile du château d’Ecoublay où Delacroix le découvre le 1er septembre 1849, la veille du décès de son hôte , dans un état « déplorable : la toile détendue ; la couture du bas fendue dans toute la longueur et retenue çà et là par des points de couture » (Journal, éd. Hannoosh, p. 456-457).

 

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