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Biographie de REYNART Édouard-François-Joseph (1802-1879)

Peintre de paysages, conservateur du musée de Lille. Il étudie chez Jean-Auguste Édouard Liénard et Souchon. Directeur du Musée des Beaux-arts de Lille de 1842 à 1879, administrateur des Écoles académiques à partir de 1830, membre de la Société impériale des sciences en 1864, il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur en juin 1856 puis Officier en 1867.

En tant que peintre, il expose à Paris au Salon de 1859 Paysage ; vue prise aux environs de Lille (Nord), au Salon de 1865, La guerre dans un marais des environs de Lille et Vue prise aux environs de Lille, au Salon de 1867, L’arbre mort en automne et Un marais, effet de brouillard ou encore au Salon de 1868, Bouquet de fleurs divers et Bouquet d’oléandres. Sa Cour de ferme a à l’Exposition universelle de Londres en 1851. Au Salon de Lille de 1866, dont il est l’un des principaux organisateurs, il présente un Fossé à Loos et Guerre dans un marais, à celui de Roubaix en 1869, Bouquet d’oléandres dans un vase, Bouquet varié, et Tête de faune au milieu d’une opulente guirlande de fleurs.

C’est toutefois son activité de conservateur du musée de Lille qui lui apporte la plus solide réputation. Suivant l’exemple de Villot au Louvre, Reynart publie en 1862 le Catalogue des tableaux beaux-reliefs et statues exposés dans les galeries du musée des tableaux de Lille, édité à trois mille exemplaires. S’y trouvaient des notices biographiques sur les artistes, la description des œuvres, leur dimension, leur date et leur provenance, ainsi qu’une notice historique sur le Musée. La collection connut un très grand enrichissement sous son impulsion, la galerie de peintures passant de 192 à plus de 500 tableaux en 1869. De plus, il y fonde un musée de dessins originaux dans lequel étaient présentées les études de Médée furieuse par Delacroix qu’il avait acquis à la vente après décès de l’artiste. Son souhait était de rendre visible le procédé de création de l’œuvre :

« L’idée de prendre la pensée d’un peintre à l’état d’embryon et de la suivre jusqu’à son éclosion m’était venue à la vente de Delacroix, où j’avais acquis l’esquisse de la Médée et vingt-six feuilles de dessins relatifs à ce chef-d’œuvre. » (« Le Musée de Lille », La Chronique des arts et de la curiosité, 31 décembre 1865, p. 356).

Les correspondances associées

  • Lettre à Emile Lassalle, 17 avril 1856

    17 Mars 1856 | Eugène DELACROIX | Emile LASSALLE | ED-MD-1856-AVR-17-A

    Ce 17 avril 1856   Mon cher Monsieur, J’ai reçu avec beaucoup de plaisir vos deux lettres : je ne doutais nullement de la complaisance de Monsieur Reynart. Sa vue m’a confirmé dans la bonne opinion qu’on m’avait donnée de lui et je suis ravi qu’il ...

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