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Biographie de SOUTY Pierre-Prosper (av.1834 - ap. 1857)

La maison Souty, fondée en 1802 par Antoine Souty - marchand de couleurs - situé 18 place du Louvre, est reprise en 1834 par Pierre-Prosper Souty fils. Ce dernier est le beau-père de Francis Petit, marchand de tableaux. (Roth-Meyer (Cl.), Les marchands de couleurs à Paris au XIXe siècle, Doctorat d’Histoire de l’art, ss dir. B. Foucard, Université Paris-Sorbonne Paris IV, 2004, p. 361, 830-832). Pierre-Prosper Souty développe le commerce familial - vente de tableaux jusqu’en 1847 et de couleurs jusqu’en 1852 - et devient doreur et encadreur. De 1842 à 1857, il est, entre autres, l’encadreur du ministère de l’Intérieur pour les tableaux acquis par la direction des Beaux-Arts (L’Artiste, 1842, 3e série, t. I, p. 401. Almanach impérial, Paris, Guyot et Scribe, 1857, p. 1214). Lauréat d’une mention honorable à l’Exposition des produits de l’Agriculture et de L’Industrie en 1844, la maison Souty ouvre un atelier de sculpture sur bois et de carton-pierre. La qualité de ses travaux est reconnue. Elle obtient une médaille de bronze à l’Exposition des produits de l’Agriculture et de L’Industrie en 1850 puis, une médaille de seconde classe à l’Exposition universelle de 1855. Elle exporte un sixième de sa production. Pierre Souty est l’encadreur le plus connu sous le Second Empire et le «fournisseur de tous les Salons» (Foucart (J.), « Etude critique de l’encadrement », Revue de l’Art, 1987, n° 76, p. 12).

Eugène Delacroix cite Souty, pour la première fois, dans une lettre de 1828. De 1845 à 1858, la correspondance et le Journal de l’artiste montrent qu’il est attaché à la maison Souty pour l’encadrement et la dorure des bordures de ses tableaux.

 

Les correspondances associées

  • Lettre à Madame Haro, 23 mai 1845

    23 Mai 1845 | Eugène DELACROIX | Angélique-Honorine-Clotilde, née Osmont HARO | ED-IN-1845-MAI-23-A

    Madame Haro, marchande en couleurs, rue des Petits Augustins, 26.   M. Delacroix a l’honneur de saluer Madame Haro et la prévient qu’il lui sera obligé de faire porter sans tarder son tableau de la Sibylle chez M. Souty. Le moindre retard pourrait ...

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