Lettre à Guillaume Auguste Lamey, 26 février 1860

  • Cote de la lettre ED-IN-1860-FEV-26-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Guillaume-Auguste LAMEY
  • Date 26 [Février] 18[60]
  • Lieux de conservation Paris, bibliothèque de l'INHA, collections Jacques Doucet
  • Éditions précédentes Joubin, Correspondance générale, 1936-38
    , t. IV, p. 156-157.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 1
  • Présence d’un croquis Non
  • Dimension en cm 20,7x26,4
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque Ms. 238 pièce 61
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Transcription modernisée

 

Ce 26

Cher et bon cousin,

Je vous écris ce petit mot pour vous tirer d’inquiétude. Je commence à aller mieux : ma maladie1, sans être dangereuse je crois, me condamne à une longue faiblesse, qui me rend pénible la moindre chose. Je suis surtout fatigué par des sueurs qui durent presque toute la nuit : ces sueurs ont été le signal du mieux ; mais à présent, elles prolongent la faiblesse et il est très difficile, à ce que je vois, de les faire cesser. Voilà près d’un mois que je n’ai mis le pied hors de ma chambre. Au reste je mange et je crois que cela m’aidera à combattre la sueur.

Parlez-moi un peu de vous : je rends grâces au ciel que les grands froids ne soient pas revenus. Je vous embrasse bien tendrement.

Eugène Delacroix

 


1 Voir la lettre du 23 février 1860 (note 3).

 

Transcription originale

Page 1

 

Ce 26

Cher et bon cousin,

Je vous ecris ce petit
mot pour vous tirer d’inquietude.
Je commence à aller mieux : ma
maladie sans être dangereuse je
crois, me condamne à une longue
faiblesse qui me rend penible la
moindre chose. Je suis surtout fatigué
par des sueurs qui durent presque
toute la nuit : ces sueurs ont eté le
signal du mieux : mais à présent, elles
prolongent la faiblesse et il et trè
difficile à ce que je vois de les faire
cesser. Voila près d’un mois que je n’ai
mis le pied hors de ma chambre. Au
reste je mange et je crois que cela
m’aidera à combattre la sueur.
Parlez moi un peu de vous : je rends
grâces au ciel que les grands froids ne
soient pas revenus. Je vous embrasse bien
tendrement.

EugDelacroix

 

 

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