Lettre à Guillaume Auguste Lamey, 26 décembre 1859

  • Cote de la lettre ED-IN-1859-DEC-26-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Guillaume-Auguste LAMEY
  • Date 26 Décembre 1859
  • Lieux de conservation Paris, bibliothèque de l'INHA, collections Jacques Doucet
  • Éditions précédentes Joubin, Correspondance générale, 1936-38
    , t. IV, p. 141-142.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 2
  • Présence d’un croquis Non
  • Dimension en cm 20,7x26,4
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque Ms. 238 pièce 57
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Transcription modernisée

Ce 26 décembre 1859

 

Cher cousin, je n’ai pas de nouvelles de vous et je suis inquiet de votre santé. Dans ma dernière lettre, je vous disais mon avis sur la demande à faire par vous à la Grande Chancellerie1 ; je vous disais que si vous répugn[i]ez définitivement à cette démarche, je ferais, moi, cette demande. Depuis, j’ai vu le garde des Sceaux, qui m’a reçu très favorablement : ainsi, l’affaire étant lancée aussi bien que possible et M. Migneret2 ayant dû faire concorder sa recommandation avec ce qui peut être fait ici, je vous prie de ne pas tarder à me faire connaître vos intentions. Votre lettre me rassurera également sur votre santé. Le temps est devenu très doux : tous les souffreteux doivent s’en trouver bien.

Je profite de cette occasion, cher cousin et respectable ami, pour vous envoyer mes vœux sincères pour l’année qui va commencer : votre philosophie et votre modération en toutes choses sont les meilleurs garants pour l’avenir d’une longue continuation de votre santé.

Je vous embrasse tendrement,

Eugène Delacroix

Ne pensez-vous pas qu’il serait à propos de remercier M. Migneret de sa démarche auprès du grand chancelier ? Peut-être l’avez-vous déjà fait.

 


1 Pour la croix de la Légion d’honneur.
2 Au sujet de Mr. Migneret, voir la lettre du 17 octobre 1859 (note 2), la lettre du 15 décembre 1859 (note 3).

 

 

Transcription originale

Page 1

 

Ce 26 decembre
1859.

 

Cher cousin, je n’ai pas de
nouvelles de vous [2 mots interlinéaires] et je suis inquiet de votre
santé. Dans ma derniere lettre
je vous disais mon avis sur la
demande à faire par vous à la
grande chancellerie ; je vous disais
que si vous répugnez definitivement
à cette démarche, je ferais, moi,
cette demande. Depuis j’ai vu
le garde des Sceaux qui m’a reçu
très favorablement : ainsi, l’affaire
etant lancée aussi bien que possible
et Mr Migneret ayant dû faire
concorder sa recommandation avec
ce qui peut être fait ici, je vous prie
de ne pas tarder à me faire connaître
vos intentions. votre lettre me
rassurera egalement sur votre santé.

 

Page 2

 

le temps est devenu très doux :
tous les souffreteux doivent s’en
trouver bien.

Je profite de cette occasion,
cher cousin et respectable
ami pour vous envoyer mes
vœux sincères pour l’année qui
va commencer : votre philosophie
et votre moderation en toutes choses
sont les meilleur garants pour
l’avenir d’une longue continuation de
votre santé.

Je vous embrasse tendrement

EugDelacroix

Ne pensez vous pas qu’il serait a propos
de remercier Mr Migneret de
sa démarche auprès du gd chancelier ?
Peut être l’avez vous deja fait.

 

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