Lettre à Pierre-Antoine Berryer, 14 août 1862

  • Cote de la lettre ED-MD-1862-AOU-14-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
  • Date 14 Août 1862
  • Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
  • Éditions précédentes -
    , inédite.
  • Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès de la librairie Les Autographes, février 1992.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 2
  • Présence d’un croquis Non
  • Format in - 8°
  • Dimension en cm 20,6x26,7
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque LA 31631/136
  • Données matérielles pliée en 3
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Transcription modernisée

Champrosay, ce 14 août 1862

Mon cher cousin,

J’ai écrit, j’ai remué et avec un peu de diplomatie, je me suis rendu libre pour l’époque que vous voulez bien me désigner de votre séjour à Augerville1 et de celui de plusieurs personnes si aimables à rencontrer, même à côté de vous2. Sauf peut-être la nécessité de revenir un jour à Paris, je serai prêt à vous aller embrasser vers le 12 ou le 15 de septembre et bien heureux de voir cette verdure dorée qui nous fait les adieux de l’année en si bon lieu et en si bonne société3.

Je vous embrasse bien tendrement et bien respectueusement.

Eug Delacroix


1 Augerville-la-Rivière, près de Malesherbes (Loiret) où Berryer avait une propriété. Delacroix y fit de fréquents séjours à partir de 1854.
2 Delacroix répond à une lettre que Berryer lui avait adressée le 10 août (Paris, musée Eugène Delacroix, LA 31 631/135), pour l’informer qu’il ne pourrait l’accueillir à Augerville avant la seconde quinzaine de septembre. A cette date, Berryer se proposait de former un « petit comité » d’amis susceptibles de rendre le séjour de Delacroix encore plus plaisant.
3 Finalement, Delacroix se rendit à l’invitation de Berryer en octobre et séjourna à Augerville du 7 au 27.

 

 

Transcription originale

Page 1

champrosay Ce 14 aout 1862

 

Mon cher cousin,

J’ai ecrit, j’ai remué et avec
un peu de diplomatie, je me suis
rendu libre pour l’epoque que vous
voulez bien me designer de votre
sejour à Augerville et de celui de
plusieurs personnes si aimables à
rencontrer, même à coté de vous.
Sauf peut être la nécessité de
revenir un jour à Paris, je serai
prêt à vous aller embrasser vers
le 12 ou le 15 de septembre et
bien heureux de voir cette verdure
dorée qui nous fait les adieux de
l’année en si bon lieu et en si bonne
societé.

Je vous

 

Page 2

 

embrasse bien tendrement et
bien respectueusement.

Eug Delacroix

 

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