Lettre à Pierre-Antoine Berryer, 15 octobre 1859

  • Cote de la lettre ED-MD-1859-OCT-15-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
  • Date 15 Octobre 1859
  • Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
  • Éditions précédentes -
    , inédite.
  • Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès la librairie Les Autographes, février 1992.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 2
  • Présence d’un croquis Non
  • Format in - 8°
  • Dimension en cm 20,8x26,2
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque LA 31631/98
  • Données matérielles pliée en 3
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Transcription modernisée

Ce 15 octobre 1859

Mon cher cousin,

je reçois votre itinéraire et vous remercie de nouveau1 : le moyen de transport me sera également commode pour m’en revenir à Champrosay quand j’aurai le chagrin de vous quitter, mais ne parlons pas de cela.

Je partirai lundi 172 . Je pense qu’il sera nécessaire que vous envoyiez une brouette pour prendre ma malle à la descente de la voiture, cela vaut encore bien mieux que d’envoyer jusqu’à Malesherbes3.

Adieu mon cher cousin. On ne peut être plus heureux que je ne suis d’aller bientôt vous dire combien je suis pénétré de l’attachement que vous voulez bien me conserver et des bons moments que vous m’accordez.

Eug. Delacroix

1 Berryer avait écrit à Delacroix le 13 octobre pour lui donner des précisions sur le train à prendre et la correspondance avec la diligence pour se rendre dans sa propriété d’Augerville (Paris, musée Eugène Delacroix, LA 31631/97). Il lui écrivit de nouveau le 16 pour lui indiquer un autre itinéraire (idem, LA 31631/99).
2 Delacroix partit effectivement le 17 octobre (cf. lettre à Auguste Lamey datée du 17 octobre 1859, Paris, Bibliothèque de l’INHA, collections Jacques Doucet, inv. Ms 238 (52) ; Joubin, Corr. gén, IV, p. 125-126).
3 La propriété que Berryer avait à Augerville-la-Rivière se trouvait près de Malesherbes (Loiret).

 

 

Transcription originale

Page 1

Ce 15 octobre 1859.

Mon cher cousin,

je reçois votre itineraire
et vous remercie de nouveau : le
moyen de transport me sera
egalement commode pour m’en
revenir à Champrosay quand j’aurai
le chagrin de vous quitter : mais ne
parlons pas de cela.

Je partirai lundi 17. Je pense
qu’il sera nécessaire que vous envoyez
une brouette pour prendre ma malle
à la descente de la voiture : cela vaut
encore bien mieux que d’envoyer
jusqu’à Malesherbes.

Adieu mon cher cousin : on
ne peut être plus heureux que je ne
suis d’aller bientot vous dire combien

 

Page 2

 

je suis penetré de l’attache-
-ment que vous voulez bien
me conserver et des bons
moments que vous m’accordez.

Eug Delacroix

 

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