Lettre à Pierre-Antoine Berryer, 05 octobre 1857
- Cote de la lettre ED-MD-1857-OCT-05-A
- Auteur Eugène DELACROIX
- Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
- Date 05 Octobre 1857
- Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
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Éditions précédentes
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, inédit. - Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès de la librairie Les Autographes, février 1992.
- Enveloppe Non
- Nombre de pages écrites 1
- Présence d’un croquis Non
- Format in - 8°
- Dimension en cm 20,7x27,1
- Cachet de cire Non
- Nature du document Lettre Autographe Signée
- Cote musée bibliothèque LA31631/63
- Données matérielles pliée en 3
Transcription modernisée
Ce lundi 5 oct. 1857
Mon cher cousin,
Je prends le parti de venir vous trouver directement par une voiture que je prendrai à Fontainebleau1. Ce sera d’ici à trois jours au plus tard et peut-être demain mardi. Je suis obligé de conférer aujourd’hui avec mon entrepreneur2 pour certains détails de mon logement et entre autres pour un essai de peinture sur les boiseries. Je pourrai à raison de cela être retenu demain, mais il est probable que j’aurai le plaisir de vous embrasser mercredi3.
Recevez l’assurance des plaisirs que j’en éprouve et celle de ma vive affection.
Eug. Delacroix
2 Fabien-Charles Candas, entrepreneur de maçonnerie à Paris, d’abord rue Notre-Dame-de-Lorette, puis rue de la Jussienne, fils de Marie-Pierre-Antoine Candas, propriétaire de la ferme de l’Hôtel-Dieu à Champrosay où Delacroix loua quelques pièces à partir de 1844. Delacroix l’engagea pour les travaux de son appartement rue de Furstenberg puis pour ceux de la maison à Champrosay qu’il finit par acheter en 1858.
3 Delacroix partit finalement le 6 octobre (cf. Journal, éd. Hannoosh, t. I, p. 1177).
Transcription originale
Page 1
1857.
Mon cher cousin,
Je prends le parti de venir
vous trouver directement par une
voiture que je prendrai à Fontainebleau.
Ce sera d’ici à trois jours au plus tard
et peut-etre demain mardi. Je suis
obligé de conférer aujourdhui avec mon
entrepreneur pour certains details de
mon logement et entr’autres pour un
essai de peinture sur les boiseries. Je
pourrai à raison de cela être retenu
demain, mais il est probable que j’aurai
le plaisir de vous embrasser mercredi.
Recevez l’assurance des plaisirs que j’en
eprouve et celle de ma vive affection.
Eug Delacroix