Lettre à pierre-Antoine Berryer, 09 octobre 1856

  • Cote de la lettre ED-MD-1856-OCT-09-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
  • Date 09 Octobre 18[56]
  • Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
  • Éditions précédentes -
    , inédite.
  • Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès de la librairie Les Autographes, février 1992.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 1
  • Présence d’un croquis Non
  • Format in - 8°
  • Dimension en cm 20,7x27,1
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque LA 31631/47
  • Données matérielles pliée en 3
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Transcription modernisée

 

Ce 9 oct.

Cher cousin, je suis arrivé hier soir à Paris. Je trouve ici la lettre dans laquelle vous voulez bien me tracer mon itinéraire. Je suis forcé de rester ici aujourd’hui et demain car je suis dans les horreurs du déménagement1, mais après-demain sans faute samedi 11, je partirai pour Fontainebleau par le convoi du matin, bien impatient d’aller vous voir et vous remercier2.

Je suis dans l’inquiétude de savoir si vous avez reçu une lettre que je vous ai écrite du lieu où j’étais aussitôt que j’eus reçu la vôtre. J’en avais écrit une deux ou trois jours après pour annoncer mon arrivée ici et elle n’a pas été reçue.

Recevez mille amitiés dévouées.

Eug. Delacroix

Batta a pris la peine de passer chez moi et je suis bien aux regrets de ne pas m’être trouvé là.

1 Delacroix était revenu à Paris le 8 octobre, après huit jours passés chez son cousin Philogène Delacroix à Ante, près de Sainte-Ménéhould, dans la Marne. Le soir de son retour, il note dans son Journal (éd. Hannoosh, t. I, p. 1038) : « Je couche pour la première fois dans mon appartement du premier [rue Notre-Dame-de-Lorette]. »

2 Delacroix est effectivement parti le 11 octobre (cf. Journal, éd. Hannoosh, t. I, p. 1039).

Transcription originale

Page 1

 

Ce 9 oct.

Cher cousin, je suis arrivé hier
soir à Paris : je trouve ici la lettre dans
laquelle vous voulez bien me tracer
mon itinéraire : Je suis forcé de rester
ici aujourdhui et demain car je suis
dans les horreurs du démenagement, mais
après demain sans faute samedi 11 je
partirai pour Fontainebleau par le
convoi du matin, bien impatient d’aller
vous voir et vous remercier.

Je suis dans l’inquietude de savoir si
vous avez reçu une lettre que je vous ai
ecrite du lieu où j’etais aussitot que
j’eus reçu la vôtre : j’en avais ecrit une
deux ou trois jours après pour annoncer
mon arrivée ici et elle n’a pas été
reçue.

Recevez mille amitiés devouées

Eug Delacroix

Batta a pris la peine de passer chez moi
et je suis bien aux regrets de ne pas m’etre
trouvé là.

 

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