Lettre à Pierre-Antoine Berryer, 10 mai 1855

  • Cote de la lettre ED-MD-1855-MAI-10-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
  • Date 10 [Mai] 18[55]
  • Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
  • Éditions précédentes -
    , inédite.
  • Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès de la librairie Les Autographes, février 1992.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 1
  • Présence d’un croquis Non
  • Format in - 8°
  • Dimension en cm 20,8x27
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque LA 31631/26
  • Données matérielles pliée en 3
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Transcription modernisée

 

Ce 10 jeudi

Mon cher cousin,

J’ai été noyé, depuis que j’ai eu le malheur de vous manquer de parole, dans des commissions relatives à l’exposition1, arbitrages etc. qui m’ont laissé continuellement dans l’incertitude sur les moments dont je pouvais disposer ou qui me renvoyaient chez moi très fatigué de passer plusieurs heures sur mes jambes. Je passerai à tout hasard demain vendredi entre 1h et 2h chez vous. Si vos affaires vous laissent quelques instants, nous pourrions aller voir cet entassement de tableaux, et serai bien heureux d’être un peu avec vous.

Mille bonjours et dévouements.

Eug. Delacroix


1 L’Exposition universelle, au palais de l’Industrie, avenue Montaigne, inaugurée le 15 mai 1855. Delacroix faisait partie du jury chargé d’attribuer les récompenses.

 

 

Transcription originale

Page 1

 

Ce 10. jeudi

Mon cher cousin,

J’ai eté noyé, depuis
que j’ai eu le malheur de vous manquer
de parole, dans des commissions rela-
-tives à l’exposition, arbitrages αc
qui m’ont laissé continuellement
dans l’incertitude sur les moments
dont je pouvais disposer ou qui
me renvoyaient chez moi très
fatigué de passer plusieurs heures sur
mes jambes. Je passerai à tout
hasard demain vendredi entre
1h et 2h chez vous : si vos affaires
vous laissent quelques instans, nous
pourrions aller voir cet entassement
de tableaux et serai bien heureux d’etre
un peu avec vous.

Mille bonjours et devouements.

Eug Delacroix

 

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