Lettre à Pierre-Antoine Berryer, 15 mai 1854

  • Cote de la lettre ED-MD-1854-MAI-15-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Pierre-Antoine BERRYER
  • Date 15 [Mai] [1854]
  • Lieux de conservation Paris, musée Eugène Delacroix
  • Éditions précédentes -
    , inédite.
  • Historique Acquise par le service des bibliothèques et des archives des musées nationaux avec la participation de la Société des Amis d’Eugène Delacroix auprès de la librairie Les Autographes, février 1992
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 1
  • Présence d’un croquis Non
  • Format in - 8°
  • Dimension en cm 20,8x27
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque LA 31631/153
  • Données matérielles pliée en 3
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Transcription modernisée

Ce lundi 15

Mon cher cousin,

C’est un homme entrepris d’une inflammation de la gorge qui vous écrit avec interdiction de prononcer un mot1. Je m’enferme et me soigne de mon mieux pour être comme un autre samedi prochain, bien heureux de passer ainsi quelques moments près de vous.

Vous seriez assez bon pour me dire quand vous m’avertirez, le nom de la station pour laquelle il faut prendre sa place2.

Recevez mille tendresses et dévouements.

Eug. Delacroix

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1 Berryer avait écrit la veille à Delacroix pour l’informer qu’il partait finalement le samedi suivant pour Augerville (Paris, musée Eugène Delacroix, LA 31631/7).

2 Berryer écrivit de nouveau à Delacroix le 18 mai pour prendre des nouvelles de son larynx « si malencontreusement attaqué », espérant qu’il serait en état de faire la route avec lui le samedi 20 mai (Paris, musée Eugène Delacroix, LA 31631/8). Delacroix put en effet se joindre à Berryer (cf. Journal, éd. Hannoosh, t. I, p. 767, 20 mai, samedi [1854] : « Parti à Augerville avec Berryer, Batta et Mr Hennequin »).

 

Transcription originale

Page 1

Ce lundi 15.

Mon cher cousin,

C’est un homme entre-
-pris d’une inflammation de la
gorge qui vous ecrit avec interdiction
de prononcer un mot. Je m’enferme
et me soigne de mon mieux pour
être comme un autre samedi prochain
bien heureux de passer ainsi quelques
moments près de vous.

Vous seriez assez bon pour me
dire quand vous m’avertirez, le
nom de la station pour laquelle il
faut prendre sa place.

Recevez mille tendresses et
devouements.

Eug Delacroix

 

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