Ce 2 janvier 1857.

 

Mille remerciements, Madame, de votre empressement que rien au reste ne motivait impérieusement, car je garde toujours la chambre, dans un état un peu moins mauvais, à la vérité, mais sans prévoir bien sûrement encore quand je pourrai sortir¹. J’ai été bien privé de ne pouvoir faire partie de l’aimable réunion à laquelle vous aviez eu la bonté de me convier. Je serai assez heureux, j’espère, pour vous faire mes remerciements de vive voix et vous témoigner, comme toujours avec l’expression de la plus sincère admiration, combien je suis votre serviteur reconnaissant et respectueux.

Eug. Delacroix

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¹ Delacroix était alors malade. Le  13 janvier 1857 il écrit à Paul Huet : "Depuis près de vingt-cinq jours, je n’ai pu mettre le pied dehors ; un maudit rhume négligé m’a interdit toute sortie". Il fait une rechute et reste indisposé jusqu’en milieu d’année comme on peut le voir dans toutes les lettres de cette période.

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Ce 2 janvier 1857.

 

Mille remerciements, Madame,
de votre empressement que rien au
reste ne motivait imperieusement,
car je garde toujours la chambre, dans
un etat un peu moins mauvais, à
la verité, mais sans prévoir bien sûrement
encore quand je pourrai sortir. J’ai
eté bien privé de ne pouvoir faire
partie de l’aimable réunion à laquelle
vous aviez eu la bonté de me convier.
Je serai assez [mot interlinéaire] heureux, j’espere, pour vous [1 petit mot raturé illisible]
faire mes remerciements de vive voix et
vous temoigner comme toujours avec
l’expression de la plus sincère admiration,
combien je suis votre serviteur recon-
-naissant et respectueux.

Eg Delacroix