Lettre à Jeanne-Mathilde Herbelin, 4 août 1861 (B)
- Cote de la lettre ED-AD-1861-AOU-04-B
- Auteur Eugène DELACROIX
- Destinataire Jeanne-Mathilde HERBELIN
- Date [04] [Août] 18[61]
- Lieux de conservation Paris, bibliothèque des Arts décoratifs
-
Éditions précédentes
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, inédite.
- Enveloppe Non
- Nombre de pages écrites 2
- Présence d’un croquis Non
- Dimension en cm 20,7x27,1
- Cachet de cire Non
- Nature du document Lettre Autographe Signée
- Cote musée bibliothèque Ms. Lemaire, pièce 12
Transcription modernisée
Ce dimanche 3 heures1
Je vous ai écrit ce matin même, avec le plus grand regret, que mon départ pour la campagne m’empêchait de me rendre à votre aimable invitation, mais surtout la présence attendue de deux amis pour jeudi à Champrosay. Ces personnes sont de bons parents qui me font dire à l’instant qu’ils sont forcés de partir sans venir dîner avec moi. Ce contretemps se change en bonne fortune, puisqu’il me permettra de revenir de la campagne pour me réunir aux personnes si aimables et si bienveillantes pour moi que vous comptez avoir jeudi. Je m’empresse de vous faire part de cette nouvelle situation qui me permettra de vous remercier de nouveau.
Agréez en attendant, Madame, l’hommage des sentiments les plus respectueux.
Eug. Delacroix.
1 Cette lettre est à mettre en relation directe avec une autre lettre, qui elle est datée du 4 août 1861 ; il s’agit de la lettre mentionnée, écrite le matin même. On peut donc dater celle-ci du même jour. Le 4 août 1861 était bien un dimanche.
Transcription originale
Page 1
Ce dimanche 3hres
Madame,
Je vous ai ecrit ce
matin même avec le plus grand
regret que mon départ pour la cam-
-pagne m’empechait de me rendre à
votre aimable invitation, mais sur-
-tout la présence attendue de [1 mot barré illisible]
deux amis pour jeudi à Champrosay.
Ces personnes sont de bons parents
qui me font dire à l’instant qu’ils
sont forcés de partir sans venir diner
avec moi. Ce contretemps se change
en bonne fortune, puisqu’il me permet-
-tra de revenir de la campagne pour
me réunir aux personnes si aimables
et si bienveillantes pour moi que vous
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comptez avoir jeudi je m’em-
-presse de vous faire part [mot barré illisible] de cette [2 mots interlinéaires]
nouvelle situation qui me
permettra de vous remercier de
nouveau.
Agrez en attendant, Madame,
l’hommage des senttimens les plus
respectueux.
Eg Delacroix.