Lettre à Jeanne-Mathilde Herbelin, 2 mars

  • Cote de la lettre ED-AD-18XX-MAR-02-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Jeanne-Mathilde HERBELIN
  • Date 02 Mars 18[XX]
  • Lieux de conservation Paris, bibliothèque des Arts décoratifs
  • Éditions précédentes -
    , inédite.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 2
  • Présence d’un croquis Non
  • Dimension en cm 20,7x27
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque Ms. Lemaire, pièce 2
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Transcription modernisée

Ce 2 mars1.

 

Que je vous remercie, Madame, de votre aimable souvenir et que je désirerais aller vous en remercier. Je vous écris les raisons qui me forcent2 à m’abstenir de distractions pour quelques temps : maintenant je suis très souffrant, je me suis trainé à une ou deux réceptions officielles mais on m’interdit pour quelques temps les soirées et les lumières, je suis dans les remèdes le matin et le soir, bien fatigué. J’ai bien regretté votre dernière réunion, vous aviez eu la bonté de convoquer plusieurs personnes parmi lesquelles j’eusse été heureux de me trouver. Le premier de mes regrets a été d’être forcé de répondre si peu à une si aimable insistance de votre part. Pardonnez-moi donc encore, Madame, jusqu’à ce que je sois sorti de ces ennuis de toutes sortes et agréez, en même temps, l’expression dévouée de mon admiration et de mon respect.

Eug. Delacroix


1 Cette lettre doit dater de la fin des années 1850 (1857 ou 1858) ou du début des années 1860, périodes où la santé de Delacroix est préoccupante.
2 Lecture incertaine.

Transcription originale

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Ce 2 mars.

 

Que je vous remercie, Madame,
de votre aimable souvenir et que je
desirerais aller vous en remercier. je
vous ecrit les raisons qui me forcent [lecture incertaine]
à m’abstenir de distractions pour
quelque temps : maintenant je suis
très souffrant : je me suis trainé
à une ou deux receptions officielles
mais on m’interdit pour quelques
temps les soirées et les lumieres : je
suis dans les remèdes le matin et le
soir bien fatigué. J’ai bien regretté
votre dernier réunion : vous aviez eu
la bonté de convoquer plusieurs pers-
-sonnes parmi lesquelles j’eusse eté

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heureux de me trouver. Le premier
de mes regrets a eté d’etre forcé de
repondre si peu à une si aimable
insistance de votre part. Pardonnez
moi donc encore, Madame, jusqu’à
ce que je sois sorti de ces ennuis de
toutes sortes et agreez en même temps
l’expression devouée de mon admi-
-ration et de mon respect.

Eg delacroix

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