Lettre à George Sand, 10 mai 1851

  • Cote de la lettre ED-IN-1851-MAI-10-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire George SAND
  • Lieux de conservation Paris, bibliothèque de l'INHA, collections Jacques Doucet
  • Éditions précédentes Joubin, Correspondance générale, 1936-38
    , t. III, p. 69-70. Alexandre, 2005, p. 179-180.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 1
  • Présence d’un croquis Non
  • Dimension en cm 20,8x26,4
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque Ms. 236 pièce 54
  • Observations Datation établie par A. Joubin
Agrandir la page 1

Transcription modernisée

Ce samedi1

Chère amie,

Des amis que j’ai ont loué une bonne loge pour voir votre pièce ce soir et me donnent une place ; je regrette bien de n’avoir pas été plus tôt informé ; toutefois je vous renvoie la stalle que vous aviez eu la bonté de m’envoyer. Peut-être serez-vous à temps de faire un autre heureux.

J’ai dîné hier chez Bixio où je me faisais une fête de vous retrouver, pour vous demander pardon après si longtemps de mes longs oublis. J’espère bien que votre indisposition n’aura pas de suite et que le succès vous remettra tout à fait. Je vous embrasse bien en attendant que je puisse vous voir.

Eugène Delacroix


1 André Joubin date la lettre du 7 juin 1851 mais Françoise Alexandre la situe le 10 juin jour de la première de Molière, drame de George Sand joué au théâtre de la Gaité auquel il est fait référence dans la lettre (Alexandre, 2005, p. 276).

 

Transcription originale

Page 1

ce samedi

Chère amie,

des amis que j’ai ont
loué une bonne loge pour voir
votre pièce ce soir et me donnent
une place : je regrette bien de n’avoir
pas eté plutot informé : toutefois
je vous renvoie la stalle que vous
aviez eu la bonté de m’envoyer :
Peut être serez vous à temps de faire
un autre heureux.

J’ai dîné hier chez Bixio où
je me faisais une fête de vous
retrouver pour vous demander pardon
après si longtemps de mes longs
oublis : j’espère bien que votre indisposition
n’aura pas de suite et que le succès
vous remettra tout à fait : je vous
embrasse bien en attendant que je
puisse vous voir.

Eugdelacroix

 

 

Précédent | Suivant