Lettre à Monsieur Haro, 13 mars 1862

  • Cote de la lettre ED-IN-1862-MAR-13-A
  • Auteur Eugène DELACROIX
  • Destinataire Etienne-François HARO
  • Date 13 Mars 18[62]
  • Lieux de conservation Paris, bibliothèque de l'INHA, collections Jacques Doucet
  • Éditions précédentes Joubin, Correspondance générale, 1936-38
    , t. IV, p. 306.
  • Enveloppe Non
  • Nombre de pages écrites 2
  • Présence d’un croquis Non
  • Dimension en cm 26,6x20,7
  • Cachet de cire Non
  • Nature du document Lettre Autographe Signée
  • Cote musée bibliothèque Ms. 237 pièce 52
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Transcription modernisée

Ce 13 mars [1862]

Mon cher monsieur,

Je vous remercie bien sincèrement de la démarche que vous avez bien voulu faire pour moi auprès de Monsieur Péreire1, quoique je regrette beaucoup maintenant qu’elle ait été la suite d’un mouvement de mauvaise humeur que je ne me justifie pas dans ce moment suffisamment à moi-même. Je suis occupé à réparer autant qu’il me sera possible auprès de M. Pereire, les effets de cette démarche dont je vous suis toutefois très reconnaissant pour votre bonne intention, et vous prie bien de recevoir l’assurance de mes sentiments dévoués et affectueux.

Eug. Delacroix

 


1 Delacroix exprime ici son regret d’avoir réclamé à Emile Péreire, banquier et collectionneur, un supplément de 2000 francs sur les 8000 prévus pour la réalisation d’une réplique de la Médée furieuse. Dans une lettre du 13 mars 1862 à Péreire, Delacroix présente ses excuses au commanditaire et lui rembourse l’importante différence.

 

Transcription originale

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Ce 13 mars [1862]

Mon cher monsieur,

Je vous remercie bien
sincerement de la démarche que
vous avez bien voulu faire pour
moi auprès de Monsieur Pereire,
quoique je regrette beaucoup
maintenant qu’elle ait été la
suite d’un mouvement de
mauvaise humeur que je ne
me justifie pas dans ce moment
suffisamment à moi-même. Je
suis occupé à réparer autant
qu’il me sera possible auprès de
M. Pereire, les effets de cette dé-
-marche dont je vous suis toute-
-fois très reconnaissant pour votre

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bonne intention, et vous prie
bien de recevoir l’assurance de
mes sentimens dévoués et affec-
-tueux.

EgDelacroix

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